Histoires du soir

Qui pourrait prétendre (mis à part celui qui ne possède pas de télé ou ne la regarde jamais mais vraiment jamais de chez jamais) n'avoir jamais vu ou aperçu les publicités télévisées "faisant la promotion de ce fameux bonbon de caramel au lait répondant au doux nom germanique de Werter' s ? Qui ? Je vous le demande. Personne bien entendu... Ou si peu... Quelle est la différence puisque de toute façon là n'est pas le but du sujet.

En effet, le but de l'article réside tout bonnement dans le bonbon et son environnement (large). Imaginez vous, enfant, dans la maison de vos grands-parents, aux couleurs chaleureuses. Votre chère mamie que vous adorez est dans sa cuisine et prépare de délicieux cookies et du bon chocolat chaud pour le goûter. Vous bandez comme un âne (mais ne savez pas encore pourquoi se phénomène étrange vous travaille) rien qu'en vous imaginant en train de vous empiffrer de ces fabuleux gâteaux secs. Cependant lointaine est encore l'heure d'apprécier ce moment de bonheur intense. Alors vous tournez comme une âme en peine dans cette baraque qui, finalement, en dehors de la cuisine, pue la naphtaline et le caca de vioc à plein nez. Vous vous emmerdez fermement avec les trois chaînes de la télé, la seule cassete video de la baraque que vous avez maté déjà une bonne trentaine de fois, et les pécorres du village de 12 habitants où habitent vos papys et mamies. Alors vous descendez voir votre grand-père dans une pièce aménégée au garage. Il est en train de construire une formidable maquette de ses mains tremblantes (vous ne lui dîtes pas que sa maquette pue à také et qu'en plus on voit toute la colle). Dans son regard on peut distinctement apercevoir une extrême concentration et une précision sans pareil mélangées à la joie d'enfant se lisant grâce au pétillant de ses pupilles (ah c'est parce qu'il vient de mettre ses gouttes? Autant pour moi...). Et là vous vous approchez de l'établi et vous regardez votre papy faire. Vous vous emmerdez à mourir et vous vous demandez qui d'autre mis à part un vieux peut s'éclater avec des trucs aussi cons (eh oui, vous avez déjà l'esprit rebelle). Vous vous faîtes chier sévère, surtout que votre papy ne vous a pas décrocher un mot, il a juste quand vous lui posiez des questions, éructer des sons incompréhensibles sous une couche de toux bien grasse. Et là, il tourne enfin sa tête et lorsqu'il vous regarde, une lueur d'étonnement sur son visage. Vous avez compris que votre papys ne vous avez pas vu, pas entendu (il débranche tout le temps son sonotone aussi ce salaud...) et même pas senti. Un vieux quoi. Vous commencez à discuter gentillement et d'un coup, votre papy, dans un soubresaut ridicule se lève et va fouiller dans un pot de porcelaine de Lunéville représentant une scène de vénerie traditionnelle. Lorsqu'il revient à son plan de travail, il a un bonbon pour vous. Il vous le tend et vous dit : " Tu vois mon petit Franck... Nn..Non Pascal...Euh non... Aaaatend... Jean-Michel! Voilà! Donc tu vois mon petit Jean-Michel, ça c'est un bonbon..." Vous lui répondez que vous savez ce que c'est parce que vous vous en goinfrez tout le temps à la maison. Et là, vous le voyez décrépir à vue d'oeil... Il perd la boule le vioc... Mais il reprend : "Ce bonbon n'est pas comme les autres, c'est un Werter's, un bonbon d'une exquise saveur et...." Et blablablabla..... Et vas-y que je te fais la promo du bonbon et vas-y que le papy il pète les plombs, qu'il en peut plus avec sa friandise de vieux. Finalement vous le bouffez ce putain de bonbon et ouais c'est vrai qu'il est kiffant mais bon vous y'a que le chimique qui vous intéresse. Alors son bonbon il peut se le carrer bien profond dans le cul...

Pour commencer le plus proprement du monde ce blog, les deux articles précédents servant en quelque sorte de préface de l'auteur lui-même (moi), je vais vous parler de quelque chose de fabuleux : La Country...

Quatre ou cinq crétins déguisés en cowboys de bas étages et battant le rythme avec leurs ciantags, un banjo et un harmonica, une guitare acoustique et une batterie playschool, une trentaine de beaufs gras comme les porcs qu'ils élèvent, la choucroute sur la tête pour madame et la gueule rouge et ravagée par l'alcool pour monsieur :
bienvenue dans le monde merveilleux de la Country!
La country est très certainement la musique par excellence. La country est de toutes les façons au paroxysme de la mélodie dans toute sa rondeur. Mais ce fabuleux courant artistique est aussi un énorme vent de liberté soufflant sur toute personne qui aura la chance de pouvoir partager ces moments incommensurablement divins avec les musiciens et les autres adorateurs de cette musique sacrée. Oh oui mes amis, ne vous méprenez plus, la country est très certainement l'avenir de l'Homme.
Je rêve d'un jour où le monde entier sera vêtu de chemises de bûcherons et de jeans, où l'humanité entière portera un Stetson et claquera ses ciantags contre le sol poussiéreux d'une grange où un petit groupe en transe produira ces musiques divines. Je rêve d'un jour où l'univers dansera sur les rythmes envoûtants de la country. Je rêve du jour où Nashville sera reconnue comme étant la Cité Mondiale et le Tennessee comme étant le berceau de la Civilisation. Oh oui! Je rêve de ce jour... Je rêve du jour où mes parents accepteront enfin que je m'habille en cowboy pour aller à l'école. Je rêve du jour où le Père Noël m'apportera un poney pour mon anniversaire. Je rêve du jour où je recevrai mon premier banjo et ma première carabine. Je rêve du jour où tous les indiens auront été chassés du Grand Ouest. Oh oui ! Je rêve de l'instant où le monde raisonnera country, vibrera country, dansera country, pensera country et mangera country...
Alors? Ca donne envie hein? Et vous savez que c'est à notre portée... Nous pouvons le faire. Nous pouvons répandre ce souffle de liberté à travers le monde. Nous pouvons même amadouer les plus réticents des plus belles voix de nos plus belles "country cowgirls" comme Tanya Tucker, Dolly Parton ou encore Retta and the Smart Fellas : magique, excitant, exaltant, jouissif et même bandant... Ainsi tout le monde se ralliera à notre cause... Quelle cause me demanderez-vous... Eh bien la cause de la country. Le moyen et le but, la cause et la conséquence, la stratégie et la finalité sont la country. Tout est country. Je suis country, tu es country, il est country. Ce chat de gouttière est country, mon ordi est country, la bière que je vais bientôt me coller derrière la cravate est tout aussi country. La valve du tracteur du Dédé est country tout comme la musique de Piazzola ou encore comme l'éponge de ma cuisine. Everything's country !

Ca y'est ! C'est bon ! Je peux me mettre à écrire pour quelque chose ! Quelle joie ! Quel bonheur ! Combien de fois durant ce terrible passage à vide dus-je me retenir pour ne pas péter mon écran ainsi que ma putain de souris... Combien de fois ai-je pleuré comme une merde, seul dans mon lit, désespéré en me disant que sans un blog qui marche ma vie ne tient à rien... Combien de fois ai-je lamentablement pensé à recourir au suicide pour pallier à ce manque certain... Et combien de fois comme un p'tit con me suis-je mis à piquer des crises tout nu sur le carrelage de ma cuisine, les mains battant le sol et brassant le vent, le visage défiguré par ces accès de folies, quasi meurtrières... Combien de fois? Eh bien zero fois... Jamais ce genre de chose ne s'est produit, ceci étant certainement dû au fait que je suis un garçon équilibré et parfaitement normal. Je ne bois pas, je ne fume pas, je me couche tôt, le week-end je suis raisonnable, et enfin j'enregistre toutes les émissions des Chiffres et des Lettres... Vous voyez que je suis normal et que donc je ne pourrais être sujet à ce genre de comportements "puérils t'as vu".
Je vais donc pouvoir commencer à vous écrire de jolies histoires de fées, des contes pour enfants, des récits d'antan parlant de pays cachés dans les nuages et autres anecdotes sur les saucisses de Strasbourg... Je sais que vous êtes ravis d'apprendre cette nouvelle. Non, toi lecteur, arrête de pleurer de joie, reste digne devant le bonheur.
Un jour mes parents m'ont fait une petite surprise. Ils avaient rassemblé tous les membres de ma familles sans me prévenir et, quand je suis arrivé dans le salon (là où s'étaient cachés mes oncles, tantes et autres papys mamies etc...) ils me gratifièrent de façon remarquable. Tour à tour ils vinrent embrasser ma bague, et certains rentrèrent même en transe rien qu'en m'apercevant, moi le poète maudit, la dignité sur le visage, les gestes sûrs, le regard droit et fier, les épaules larges... Non c'est pas vrai... Ils m'ont jamais fait ça mais j'aurais bien aimé... Cependant un jour ma mamie m'a dit bravo parce que j'arrivais à sauter par dessus une boîte de lessive ! Cool non?
Je devrais écrire un bouquin sur mon enfance. A coup sûr, cet ouvrage ferais un carton international, les maisons d'éditions se l'arracheraient des mains. Normal... Vu que ce serait moi qui l'ai écrit, ça deviendrait le Grand classique. Le must du must. la crème de la crème de l'élite de l'élite... Eh ouai ça vous en bouche un coin là! Vous dites plus rien là! Et vous avez raison, vous n'êtes rien face à moi...

Bon aller je vous laisse, bonne nuit les petits.

Bonsoir à tous et à toutes !

Bienvenue... Bienvenue à ceux et à celles qui liront ce premier billet, bienvenue aussi à ceux et celles qui liront le deuxième, le troisième, le quatrième et cie...

Quelques précisions nécessaires avant de débuter pour de vrai cette épopée fantastique qui nous emmenera aux confins de l'univers, jusqu'à des points jamais atteints par l'homme :

• Je vais faire de cet espace un espace de pure réflexion personnelle où chacun pourra se reposer et s'alimenter si il le souhaite.
• Je vais faire de cet espace un espace de communion avec la nature et les hommes.
• Je parlerai essentiellement de rien, de tout et de plus encore...
• Je vous ferai voyager à l'intérieur de vous-même via des articles hautement profonds

Si vous aimez les histoires, restez avec moi... Par contre si vous détestez la grossiereté faites demi-tour et ne revenez plus jamais dans ce temple !